ἐχάρην γὰρ λίαν
ἐρχομένων ἀδελφῶν
echarèn gar lian
erchoménôn adelphôn
Chers amis,
En effet, j’ai vu
beaucoup de monde !
Vendredi matin, comme à l’accoutumée,
j’ai célébré la messe à l’Ecce Homo. J’y ai retrouvé Arnaud, Julie et leurs
deux enfants Manon et Louis. Vous devez vous souvenir de Manon que j’ai baptisée dans le Jourdain, il y a trois ans et demi. C’est maintenant une
grande petite fille de presque quatre ans et son petit frère Louis en a deux.
D’abord, je les ai
accueillis au Collège pour admirer le panorama et prendre ses repères. Puis
nous sommes allés tranquillement au Cénacle, où il n’y avait pas trop de monde.
Enfin, en ce moment, il ne faut pas être difficile sur les foules. Octobre est
un des mois les plus fréquentés : il n’y fait plus les températures
infernales de l’été et on peut encore espérer échapper à la pluie… Ensuite,
petit à petit, nous sommes allés au Saint-Sépulcre. Horreur ! Pour monter
au Golgotha, il y avait la queue dès la grande porte de la basilique… Nous
avons donc pris notre mal en patience qui fut donc récompensée par un bref
passage sous l’autel orthodoxe d’où l’on peut toucher le rocher du Calvaire.
Puis nous avons fait le
tour de la basilique pour un autre type de “sanctuaire” mais il n’était plus
temps de faire la queue pour la tombe : au moins une heure. En plus, les
enfants étaient bien fatigués. Nous sommes donc sortis en regardant à travers l’entrée
de la tombe.
Puis, un hummus chez
Lina, le meilleur de la Vieille Ville mais peu connu des touristes car la
devanture n’est pas très engageante. On s’est refait une santé avant de sortir
(il avait plus entre temps !). Nous nous sommes dirigés vers Gethsémani,
où curieusement les foules avaient disparu. Pas grand monde. Nous avons un peu
prié dans la basilique sans pouvoir nous approcher du rocher dans le chœur,
occupé par un groupe de religieuse qui assistaient à la messe.
Puis montée au Dominus
Flevit. Je croyais que cela fermait à 17 heures mais en fait, on a pu jouer
les prolongations, devant la jolie vue, les belles couleurs du soir et surtout
un calme ! Tout le monde devait être au Saint-Sépulcre… On a même pu prendre LA photo du Dominus Flevit sans pèlerin-touriste devant la fenêtre.
Dominus Flevit, 25 octobre 2019, 17 h 31... |
Retour à l’Ecce Homo où
mes amis logeaient pour un temps de discussion sur la terrasse avec le jour qui
baissait. Puis repas chez Basti, un restaurant pas cher, formaté touristes… Il
se trouve au croisement devant la IIIe et la IVe stations du chemin de Croix.
Juste en face, il y a un piquet de police qui assure la surveillance et la
sécurité. Julie, habituée aux théâtres de crise, m’a fait remarquer que
spontanément, elle n’allait jamais dans des restos près des lieux exposés. De
fait, une énorme voiture de police s’est garée devant la terrasse et on a vu
sortir le gars avec sa mallette de prélèvement, les gants en caoutchouc et tout
le tintouin, dans le genre Les Experts : Jérusalem.
Une fois sortis de table,
nous avons jeté un coup d’œil. Le bonhomme s’occupait d’un scooter garé contre
l’abri des policiers. Il avait mis de la poudre à empreinte partout et faisait
ses prélèvements.
Passage à la porte de
Damas, puis recherche d’un distributeur de billets, denrée rare côté est mais
inopérante côté ouest pour cause de shabbat. Puis mes amis m’ont ramené à la
porte Neuve (le but était de crever les enfants pour qu’ils ne se réveillent
pas trop tôt le lendemain matin !).
Samedi matin, matinée à
la bibliothèque, puis j’ai travaillé un peu l’après-midi avant d’aller me
balader. Il a plu toute l’après-midi (11 mm).
Dimanche, une sorte de grasse mat' insatisfaisante à cause de ce fichu changement d'horaire, qui va faire se coucher le soleil avant 17 h, amis neurasthéniques, réjouissez-vous !
Dimanche, une sorte de grasse mat' insatisfaisante à cause de ce fichu changement d'horaire, qui va faire se coucher le soleil avant 17 h, amis neurasthéniques, réjouissez-vous !
Dimanche, dernier d’octobre,
c’était la solennité de Notre-Dame, reine de Palestine, patronne principale du
patriarcat latin. Avec les Frères, nous y sommes allés en voiture. Il y avait
pas mal de monde cette année. J’ai retrouvé quelques têtes connues, dont le P. Voltaggio,
supérieur du séminaire Redemptoris Mater de Galilée. La messe de conclut
par une procession qui est toujours un peu “décousue”…
Après la messe, retour à
Jérusalem. Nous avions évoqué l’idée d’un pique-nique mais la menace de pluie
nous en a dissuadés même si elle ne s’est pas réalisée. Cela m’a permis une
bonne sieste avant d’aller au Cénacle retrouver le groupe de paroissiens de
Lattes (la paroisse de mes parents). Ils avaient la messe. Je retrouve des
têtes connues, dont celles des deux prêtres de la paroisse et celle de Christine,
la cousine de mon père, et son mari Henri. A l’improvisade, je fais au groupe
un topo sur mon travail de thèse et les manuscrits de la mer Morte. J’ai cru
comprendre que leur guide n’est pas tout à fait à la hauteur. Puis nous sommes
rentrés à pied à leur hôtel qui se trouve complètement de l’autre côté de la
Vieille Ville. Passage à travers le quartier juif, pour moi retour sur le
parking récupérer une “brebis égarée”, traversée du souk avec quelques
emplettes. Nous admirons la porte de Damas et arrivons à l’hôtel. Je mange avec
le groupe.
En rentrant au Collège,
je retrouve Rémi et nous nous faisons Les Visiteurs, bons souvenirs.
Lundi matin, bibliothèque.
L’après-midi, j’ai un peu travaillé avant d’aller au Saint-Sépulcre, où l’on se
serait cru sur un quai de gare un jour de départ en vacances où les cheminots
ont décidé une grève-surprise. Des gens partout, hurlant, se bousculant… J’ai
contourné le tout pour aller à la chapelle de Marie-Madeleine, devant la
sacristie. Le groupe de Montpellier se joignait à un groupe de Versaillais pour
la messe de la résurrection. Jolie messe avec pas moins de six prêtres !
Après la messe, j’ai
réussi à confier des bouquins à ramener en France à quelques membres du groupe
bien gentils ! Ensuite, avec Henri et Christine, nous sommes allés manger “en ville”. Je voulais aller chez Rossini mais c’était fermé ! Tant pis,
nous sommes allés dans la même rue chez Nafoura. Nous avons bien mangé mais Rossini
propose des spécialités locales alors que Nafoura, c’est un peu standardisé. À peine
étions-nous installés que je vois arriver une famille française (ça se voyait
comme le nez au milieu du visage !) et un prêtre… C’était Henri qui
accompagnait cette famille d’amis pour ses quinze ans de sacerdoce et leurs
quinze ans de mariage !
Après le repas, nous
avons discuté un peu dans la rue. Puis je suis rentré à la maison… Bonne nuit
de repos !
Ce mardi, une drôle de journée à travailler... La veille j'avais emporté à la maison quelques feuilles de papiers annotées pour étudier en début d'après-midi. Finalement, j'avais travaillé autre chose puisqu'au courrier m'était arrivé, après deux mois de patience, un livre important. Ou plutôt, un livre dont la page 3 était importante : était-ce dans cette édition de son commentaire de l'Apocalypse que Swete a identifié pour la première fois dans l'histoire de l'exégèse les béatitudes de l'Apocalypse comme un septénaire ? Je ne vous donne pas la réponse, vous l'aurez quand vous assisterez à ma soutenance, dans quelques temps.
Donc, je reviens à mes notes, que j'ai oubliées au Collège en partant le matin. J'ai donc fait autre chose et j'ai remporté les feuilles l'après-midi.
A 18 h, il y avait la “leçon publique” de Cristobal Villaroig, un Légionnaire du Christ qui a commencé son doctorat l'année dernière. Il a parlé du Benedictus et de la prière juive des Dix-huit bénédictions. C'était intéressant.
Il y en a une autre demain soir, par un dominicain espagnol.
Ce mardi, une drôle de journée à travailler... La veille j'avais emporté à la maison quelques feuilles de papiers annotées pour étudier en début d'après-midi. Finalement, j'avais travaillé autre chose puisqu'au courrier m'était arrivé, après deux mois de patience, un livre important. Ou plutôt, un livre dont la page 3 était importante : était-ce dans cette édition de son commentaire de l'Apocalypse que Swete a identifié pour la première fois dans l'histoire de l'exégèse les béatitudes de l'Apocalypse comme un septénaire ? Je ne vous donne pas la réponse, vous l'aurez quand vous assisterez à ma soutenance, dans quelques temps.
Donc, je reviens à mes notes, que j'ai oubliées au Collège en partant le matin. J'ai donc fait autre chose et j'ai remporté les feuilles l'après-midi.
A 18 h, il y avait la “leçon publique” de Cristobal Villaroig, un Légionnaire du Christ qui a commencé son doctorat l'année dernière. Il a parlé du Benedictus et de la prière juive des Dix-huit bénédictions. C'était intéressant.
Il y en a une autre demain soir, par un dominicain espagnol.
À bientôt,
Étienne+
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire