וַיְחִי
אֱנוֹשׁ תִּשְׁעִים שָׁנָה
wayəhî ʾĕnôš tišʿîm šānāh
Chers amis,
Samedi matin,
bibliothèque. J’ai lu quelques articles. Je dois chercher autre chose que les
considérations socio-historiques sur les sept Églises… Je vais trouver.
Samedi après-midi, j’ai
pris l’air. Cela faisait un moment, car avec la présence tout le mois de
septembre de Baptiste, j’ai fait pas mal de sorties avec lui et Rémi.
Le soir, calme.
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Ce dimanche fut une
journée bien particulière. En effet, nous fêtions l’anniversaire du Frère
Rafael… quatre-vingt-dix ans au compteur ! Et quand je vois sa pêche !
J’aimerais être comme lui au même âge… On verra. Et encore, cet été, en Espagne,
il a assisté aux obsèques de son grand frère qui a eu 100 ans en février
dernier… Il est bien parti.
Le matin, je suis allé
faire une course près de l’American Colony. En rentrant, j’ai suivi la rue des
Tribus d’Israël qui longe le fameux quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim.
Comme c’est le dernier jour de Souccot, tout le monde était dehors, habillé “comme
pour un dimanche” et tenant dans la main le loulav traditionnel. Il s’agit
d’un bouquet de quatre espèces végétales (palmier, myrte, saule et cédrat) qui
seront ensuite brandies pendant les liturgies. Les rameaux sont choisis avec un
soin tout particulier comme le montre la photo ci-jointe qui a fait la
couverture de Terre Sainte Magazine il y a quelques années. Pour éviter d’abîmer
le loulav, on le transporte dans une longue poche en plastique transparent et
on voir les hommes le porter lorsqu’ils se rendent au Mur occidental. Tout à l’heure
en rentrant, je suivais un bonhomme qui avait un étui de compétition, dans le
genre étui à violon mais tout fin et en longueur pour transporter son loulav.
À 11 h 30, j’ai
célébré la messe à la chapelle avec les Frères. Patxo de Jaffa était monté
(mais pas Luis…) et les six de Bethléem, dont le délicat frère Jean Manuel.
Après la messe (un peu en
français, un peu en anglais, un peu en arabe !), apéritif. J’ai beaucoup
parlé avec le frère Peter, un italo-américain qui enseigne l’anglais à l’Université.
Puis un repas délicieux (pantagruélique
comme toujours chez les Frères). À la fin du repas, un gros cheese cake sur
lequel Fr. Rafael a soufflé les bougies, puis café et pousse-café.
Pour aider tout ça à
passer, je suis retourné me balader. J’ai parcouru quelques 10 km…
Ce soir, un tranche de
jambon, trois feuille de salades, une prune, un peu de repassage et au dodo…
À bientôt,
Étienne+
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