vendredi 27 décembre 2019

Reçois mon esprit (Ac 7,59)

δέξαι τὸ πνεῦμά μου
dexai to pneuma mou

Chers amis,
Le 24 au soir, je suis allé en fin d’après-midi chez Laurence et Laurent-Pierre. Cela m’a permis de faire connaissance avec la sœur de Laurence, son mari Olivier et leurs quatre enfants. C’était un peu le coup de feu à la maison puisque se préparait l’apéritif du lendemain à Abu Gosh : feuilletés, pizzas… Puis nous embarquons vers Bethléem, ou plus exactement Beth Sahour. Nous sommes allés manger au restaurent la Tente qui jouxte le Champ des Bergers. Cela permettait à la maîtresse de maison d’aborder sereinement la soirée ; le repas n’était certes pas celui traditionnel de Noël par chez nous mais bon… Au Champ des Bergers, j’ai repéré la chapelle où je devais célébrer. Finalement, le responsable m’a changé de lieu et nous a mis dans la grande grotte. Tant mieux, car finalement beaucoup de “passagers clandestins” se sont joints à nous (et tant mieux).
Prière universelle
Ce fut une belle messe familiale, priante et joyeuse. Dans l’homélie, j’ai insisté sur le fait qu’à Noël, Dieu se rend accessible, tellement qu’il a même besoin qu’on le prenne avec nous. Et qu’à travers cela il nous ouvre la plénitude de sa vie.
Après la messe, vin et chocolat chauds partagés pour se souhaiter un joyeux Noël, quelques chocolats belges que Roch m’avait apportés en novembre.
Après cela, tout le monde est rentré chez soi, plein de joie. Champagne chez Laurence et Laurent-Pierre, brioche et chocolat. Mais je suis rentré pas trop tard.
Le lendemain, jour de Noël, j’ai concélébré la messe à Abu Gosh. La messe était belle même si l’on sentait une petite fatigue dans la communauté qui avait vécu la messe de minuit au monastère puis était allé célébrer les Laudes à la Nativité…
Après la messe, apéro et repas dans le réfectoire des moines mais au lieu de la douzaine que nous pouvons être quand j’y déjeune, nous étions au moins quarante ! Un peu serrés mais ce fut chaleureux. Bel échange avec deux volontaires de l’hôpital Saint-Louis. M. le consul général a partagé le repas puis, nous avons chanté quelques chants de Noël dont un “pas casher” puisqu’on y évoquait saint Joseph cuisinant des lardons !
Retour à Jérusalem. Et sieste magistrale…
Crypte orthodoxe du martyre de saint Étienne
Jeudi, belle journée bien pluvieuse pour célébrer saint Étienne. À 10 h 30, j’ai concélébré la messe à l’École biblique. La basilique du couvent est dédiée à saint Étienne puisqu’elle est construite sur les vestiges de la basilique de l’impératrice Eudoxie. En 460, cette pieuse femme a édifié, sur le lieu traditionnel du martyre du diacre, une basilique où elle a installé ses reliques (qui ont été ensuite transférées à Saint-Laurent-hors-les-Murs à Rome). La liturgie fut belle. Après la messe, un petit verre de l’amitié.
Retour au Collège pour le déjeuner. En milieu d’après-midi, avec Rémi, nous sommes descendus dans la vallée du Cédron vers l’église Saint-Étienne des orthodoxes (bâtie sur le lieu que les orthodoxes considèrent comme celui du martyre d’Étienne). Traditionnellement, les franciscains y prient les Vêpres en ce jour. La crypte s’est vite remplie et nous avons bien chanté. Ensuite, les franciscains de Gethsémani, qui est tout à côté, nous ont invité à prendre un chocolat chaud. Comme il pleuvait des trombes, tout le monde s’est réparti dans les couloirs, le diwan, les salons et même la sacristie du couvent. Bien sympathique. Ce jeudi, il a plu 55 mm, soit 10% de ce qu’il tombe en moyenne en une année (537 mm).
Ce matin, messe à l'Ecce Homo à 7 h. Nous avons déménagé dans la petite chapelle du premier étage, heureusement chauffée...
À bientôt,
Étienne+

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