δέξαι τὸ πνεῦμά μου
dexai to pneuma mou
Chers amis,
Le 24 au soir, je suis
allé en fin d’après-midi chez Laurence et Laurent-Pierre. Cela m’a permis de
faire connaissance avec la sœur de Laurence, son mari Olivier et leurs quatre
enfants. C’était un peu le coup de feu à la maison puisque se préparait l’apéritif
du lendemain à Abu Gosh : feuilletés, pizzas… Puis nous embarquons vers
Bethléem, ou plus exactement Beth Sahour. Nous sommes allés manger au
restaurent la Tente qui jouxte le Champ des Bergers. Cela permettait à la
maîtresse de maison d’aborder sereinement la soirée ; le repas n’était
certes pas celui traditionnel de Noël par chez nous mais bon… Au Champ des
Bergers, j’ai repéré la chapelle où je devais célébrer. Finalement, le
responsable m’a changé de lieu et nous a mis dans la grande grotte. Tant mieux,
car finalement beaucoup de “passagers clandestins” se sont joints à nous (et
tant mieux).
Prière universelle |
Ce fut une belle messe
familiale, priante et joyeuse. Dans l’homélie, j’ai insisté sur le fait qu’à
Noël, Dieu se rend accessible, tellement qu’il a même besoin qu’on le prenne
avec nous. Et qu’à travers cela il nous ouvre la plénitude de sa vie.
Après la messe, vin et
chocolat chauds partagés pour se souhaiter un joyeux Noël, quelques chocolats
belges que Roch m’avait apportés en novembre.
Après cela, tout le monde
est rentré chez soi, plein de joie. Champagne chez Laurence et Laurent-Pierre,
brioche et chocolat. Mais je suis rentré pas trop tard.
Le lendemain, jour de
Noël, j’ai concélébré la messe à Abu Gosh. La messe était belle même si l’on
sentait une petite fatigue dans la communauté qui avait vécu la messe de minuit
au monastère puis était allé célébrer les Laudes à la Nativité…
Après la messe, apéro et
repas dans le réfectoire des moines mais au lieu de la douzaine que nous
pouvons être quand j’y déjeune, nous étions au moins quarante ! Un peu
serrés mais ce fut chaleureux. Bel échange avec deux volontaires de l’hôpital
Saint-Louis. M. le consul général a partagé le repas puis, nous avons
chanté quelques chants de Noël dont un “pas casher” puisqu’on y évoquait saint
Joseph cuisinant des lardons !
Retour à Jérusalem. Et
sieste magistrale…
Crypte orthodoxe du martyre de saint Étienne |
Jeudi, belle journée bien
pluvieuse pour célébrer saint Étienne. À 10 h 30, j’ai concélébré la
messe à l’École biblique. La basilique du couvent est dédiée à saint Étienne puisqu’elle
est construite sur les vestiges de la basilique de l’impératrice Eudoxie. En
460, cette pieuse femme a édifié, sur le lieu traditionnel du martyre du
diacre, une basilique où elle a installé ses reliques (qui ont été ensuite
transférées à Saint-Laurent-hors-les-Murs à Rome). La liturgie fut belle. Après
la messe, un petit verre de l’amitié.
Retour au Collège pour le
déjeuner. En milieu d’après-midi, avec Rémi, nous sommes descendus dans la
vallée du Cédron vers l’église Saint-Étienne des orthodoxes (bâtie sur le lieu
que les orthodoxes considèrent comme celui du martyre d’Étienne).
Traditionnellement, les franciscains y prient les Vêpres en ce jour. La crypte
s’est vite remplie et nous avons bien chanté. Ensuite, les franciscains de
Gethsémani, qui est tout à côté, nous ont invité à prendre un chocolat chaud.
Comme il pleuvait des trombes, tout le monde s’est réparti dans les couloirs,
le diwan, les salons et même la sacristie du couvent. Bien sympathique. Ce
jeudi, il a plu 55 mm, soit 10% de ce qu’il tombe en moyenne en une année
(537 mm).
Ce matin, messe à l'Ecce Homo à 7 h. Nous avons déménagé dans la petite chapelle du premier étage, heureusement chauffée...
À bientôt,
Étienne+
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