jeudi 26 janvier 2017

Menons une vie calme… (1Tm2,2)

ἡσύχιον βίον διάγωμεν
hèsuchion bion diagômen


Chers amis,
Depuis lundi soir, ne croyez pas que j’ai abandonné tout travail ! Mardi, j’ai préparé la séance du groupe de réflexion et de partage de la semaine prochaine…
Mardi après-midi, je ne suis pas allé à lÉcole, mais jai accueilli au Collège les étudiants qui venaient voir les vestiges sous les bâtiments du Collège.
Sinon, j’ai tout de même pris le temps de participer aux divers temps de prière pour l’unité des chrétiens. Pourtant, ils sont rien moins que pratiques. Ils ont lieu à cinq heures de l’après-midi : on fait pas grand-chose avant, et après… Mardi, c’était chez les Luthériens, dans l’église du Rédempteur, située à deux pas du Saint-Sépulcre. Une belle église blanche de style néo-roman et construite exactement sur l’église de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (actuel Ordre de Malte). On avait entassé dans le chœur une série de ministres protestants, certainement de diverses confessions puisque pas un n’avait la même tenue que son voisin. Et la parité n’était pas respectée : les femmes étaient bien plus nombreuses que les hommes ! Pour ma part, j’ai trouvé que l’ambiance était très “Tout le monde il est beau, il est gentil” Et surtout, c’était long ! On est sortis de là à 18h20 bien tapées… Il faut dire que l’homélie de l’évêque luthérien de Jérusalem a honoré la tradition réformée de la prédication. Je l’ai trouvé un brin optimiste dans son expression sur l’unité des chrétiens mais, consciemment ou non, il a bien souligné que l’unité se ferait avec l’Église catholique. Nous avons aussi eu l’occasion d’entendre des langues un peu exotiques : finnois, danois, suédois et quand même un peu d’anglais et d’arabe.
Le Wadi Qelt
Heureusement, mercredi, c’était chez les Franciscains à Saint-Sauveur. Pas mal de latin donc, mais aussi des langues variées. La deuxième lecture a été faite en français, j’ai été soufflé par celui qui lisait : c’était exceptionnel ! L’homélie a été faite par le curé de Bethléem (au moins, l’était-il l’année dernière) en arabe. Je n’ai donc rien compris mais elle avait au moins le mérite de la brièveté. C’est lui qui l’année dernière m’avait marqué pour le ton posé de son discours. Le rite de l’aspersion a été célébré : c’est l’évêque éthiopien qui a béni le coin de l’église où j’étais.
Après la célébration, j’avais largement le temps de participer au “petit coup à boire et des chips” cher à Gad Elmaleh. Je retrouve des personnes connues. Dans la salle, nous admirons quelques objets mis là pour la prochaine exposition : un pot pharmaceutique, une dalmatique et un encensoir, tous offerts par Venise à la Custodie. Mais cela n’est qu’une partie de l’expo : elle est installé lundi prochain (jour de mon départ…).
Ce jeudi, travail à la bibliothèque. Je fais tout de même un aller-retour au Collège pour mettre au point mon programme du soir. Je célèbre la messe à l’École. Quelques rencontres dans l’après-midi… Mon directeur puis le vice-directeur de l’École pour envisager la suite du doctorat… Y a du boulot.
Le soir, j’assiste à la première des Lagrange Lectures organisée par l’École Biblique. Il s’agit de faire appel aux compétences d’exégètes de grande envergure. Comme le nom l’indique, la langue est l’anglais (ou plutôt l’américain). Cela attire à l’École un public assez différent de celui de la conférence sur les Melkites ou sur les Rois mages des semaines précédentes. Quand Anthony a présenté le conférencier, il a dit que lorsqu’il avait essayé d’ouvrir son CV, son ordinateur avait planté. Mais il a présenté deux de ses derniers livres, dont l’un s’appelle Sin: A History. Non, ce n’est pas une biographie !
Ce soir, donc, Gary Anderson, professeur à l’Université de Notre Dame (prononcer à l’anglaise : Nowt’e Dayme). Il a donné une conférence intitulée The Poetics of the Mishkan: Why Are There Two Stories of Consecration?
C’était intéressant, mais, Dieu, qu’il parle vite ! Et je dois avouer que l’accent anglais est plus agréable à suivre.
En sortant, je constate qu’il pleut… Enfin ! Depuis mon arrivée, il faisait beau et froid. Parfois le matin, une rosée abondante mouillait le sol mais guère plus.
Je me souviens, il y a deux ans, lors du pélé avec l’équipe de la Pastorale des Jeunes d’Avignon et l’archevêque, nous avions eu une pluie abondante, et même des glissements de terrain au bord de la Mer morte. Cette année, c’est sec, sec, sec ! Entre le 1er août et aujourd’hui, 65 % seulement des précipitations moyennes sont tombées, cela représente le tiers des précipitations annuelles.
En fait, j’aurais dû m’en douter… Ce weekend, j’ai prévu d’aller me balader avec des amis, donc il va pleuvoir. C’était souvent comme ça l’année dernière, pas de raison que ça change cette année.
À bientôt,
Étienne+

PS : J'avais pas de photo à mettre, alors, je suis allé fouiner dans mes archives. 

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