לשחוק עשים לחם
liśḥôq ‛ōśîm leḥem
Chers amis.
Depuis trois jours, rien à signaler, ça bosse. La vie au Collège est dense avec une communauté plus qu’élargie. Nous étions sept à table ce soir : le visiteur, les trois frères de Jérusalem, Frère José, Andrew, postulant kenyan à l’Abbaye de Latroun et qui vient à Jérusalem deux jours par semaine pour apprendre le français. Et moi. Andrew apprenait déjà le français en novembre dernier et honnêtement, il y a encore du boulot… Même en parlant ultra lentement, en détachant mots et syllabes, en choisissant un vocabulaire simple, il a du mal à comprendre… Enfin.
Hier soir, pour célébrer, le Frère Rafael a sorti une bouteille de vin blanc israélien, un Hébron village, si l’on en croit ce qui est marqué sur l’étiquette. C’était ignoble… Habituellement, je n’ai pas de problème à avaler du vin, je ne fais pas le difficile avec celui qu’on me sert, à plus forte raison avec celui que je me sers. Mais là, les arômes ont piqué mon nez comme le vinaigre bouillant lorsqu’on détartre sa bouilloire. Et à l’avaler, cela m’a évoqué le Destop®…
Heureusement à midi, nous avons fait un repas royal. Les étudiants de l’école hôtelière du Collège des Frères, sous la direction du chef Elias, avaient concocté un délicieux repas. Le but pour eux était de s’entraîner à tout préparer : cuisine, couvert, service…
Nous avons commencé avec une gratinée à l’oignon, délicieusement française… Puis une variation palestinienne des rouleaux de printemps, avec poulet, tomates et une sauce à base de hummus. Pavé de saumon aux pommes de terre et en dessert, une pâtisserie légère, avec une sorte d’aumônière en pâte feuilletée, avec des noix, des pistaches, des amandes concassées, accompagnée d’une boule de crème glacée. Belle réussite de la part de ces jeunes, bien cornaqués par le chef Elias (il est chef au Hilton !)
Sinon, ça bosse, je lis des articles, des bouquins compliqués. Je m’interroge…
Lundi, j’ai récupéré ma place au sous-sol. En arrivant jeudi dernier, ma place
était occupée par des livres, des papiers… Du coup, j’ai trouvé un poste à l’étage
(505) ; lundi matin, mon poste était vide et j’ai sauté dessus. Il est au
sous-sol où la température est supportable (il y fait bien plus frais qu’à l’étage).Depuis trois jours, rien à signaler, ça bosse. La vie au Collège est dense avec une communauté plus qu’élargie. Nous étions sept à table ce soir : le visiteur, les trois frères de Jérusalem, Frère José, Andrew, postulant kenyan à l’Abbaye de Latroun et qui vient à Jérusalem deux jours par semaine pour apprendre le français. Et moi. Andrew apprenait déjà le français en novembre dernier et honnêtement, il y a encore du boulot… Même en parlant ultra lentement, en détachant mots et syllabes, en choisissant un vocabulaire simple, il a du mal à comprendre… Enfin.
Hier soir, pour célébrer, le Frère Rafael a sorti une bouteille de vin blanc israélien, un Hébron village, si l’on en croit ce qui est marqué sur l’étiquette. C’était ignoble… Habituellement, je n’ai pas de problème à avaler du vin, je ne fais pas le difficile avec celui qu’on me sert, à plus forte raison avec celui que je me sers. Mais là, les arômes ont piqué mon nez comme le vinaigre bouillant lorsqu’on détartre sa bouilloire. Et à l’avaler, cela m’a évoqué le Destop®…
Heureusement à midi, nous avons fait un repas royal. Les étudiants de l’école hôtelière du Collège des Frères, sous la direction du chef Elias, avaient concocté un délicieux repas. Le but pour eux était de s’entraîner à tout préparer : cuisine, couvert, service…
Nous avons commencé avec une gratinée à l’oignon, délicieusement française… Puis une variation palestinienne des rouleaux de printemps, avec poulet, tomates et une sauce à base de hummus. Pavé de saumon aux pommes de terre et en dessert, une pâtisserie légère, avec une sorte d’aumônière en pâte feuilletée, avec des noix, des pistaches, des amandes concassées, accompagnée d’une boule de crème glacée. Belle réussite de la part de ces jeunes, bien cornaqués par le chef Elias (il est chef au Hilton !)
Sinon, ça bosse, je lis des articles, des bouquins compliqués. Je m’interroge…
Je sais qu’en France, il fait bien froid, que la neige tombe…
Ici, les amandiers sont en fleurs. Tout à l’heure en sortant de la
bibliothèque, j’ai été saisi par le parfum de l’amandier tout proche. Capiteux
et corsé, un régal… Et bien que la bibliothèque soit chauffée, on y croise des
gens en tenue de sport d’hiver. Ça me sidère ! Dehors, il fait entre 22 et
24 °C (on ne peut pas dire que ce soit polaire) et on voit des gens en
combinaison de ski ou alors des femmes en moon boots à long poils ! Un
modèle déjà démodé en 1986 !
En fin d’après-midi, j’ai pris une bière avec Michèle, on a discuté une bonne heure, échangé les nouvelles… Demain, c’est Marie des Neiges qui doit débarquer après deux mois loin de Terre Sainte…
À bientôt,
Étienne+
En fin d’après-midi, j’ai pris une bière avec Michèle, on a discuté une bonne heure, échangé les nouvelles… Demain, c’est Marie des Neiges qui doit débarquer après deux mois loin de Terre Sainte…
À bientôt,
Étienne+
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