יהוה ישמר־צאתך ובואך
YHWH yishmor-tse’tekha ûbô’ekha (Ps 112,8)
YHWH yishmor-tse’tekha ûbô’ekha (Ps 112,8)
Chers amis,
Eh oui, l’attrait de Jérusalem et la nécessité d’y étudier m’ont fait revenir… Ces cinq mois d’absence n’ont pas été ennuyeux, au contraire… Fin d’année au Studium, examens, solitude, célébrations de mariages, de baptêmes, obsèques familiales et paroissiales, kermesse paroissiale, joies et peines, pélé VTT, lancement de l’année paroissiale, du catéchisme, des cours au Studium, célébrations de la Toussaint. Et au milieu de cela, j’ai pu malgré tout prendre un peu de temps pour l’étude : lecture, recherche, rédaction…
Oui, “le Seigneur m’a gardé au départ et au retour”… Me voici sain et sauf dans la Ville sainte.
Jeudi, j’ai célébré deux messes pour les défunts de la paroisse. Après celle de Venasque, je suis allé bénir les tombes au cimetière (les trois autres cimetières du secteur paroissial avaient été bénis la veille), cela m’a permis d’évoquer les chers disparus.
Dans l’après-midi, je suis passé à l’Atrium pour la messe mensuelle qui a permis de prier pour les défunts de la paroisse et ceux de la résidence. J’étais content de voir que plusieurs paroissiens étaient présents.
Après la messe, un
paroissien m’a laissé à la gare de l’Isle-sur-la-Sorgue et me voilà parti pour
Marseille. Ma grande sœur Guilhemette m’y a hébergé pour la nuit dans son
nouvel appartement. Sympa et bien aménagé.Eh oui, l’attrait de Jérusalem et la nécessité d’y étudier m’ont fait revenir… Ces cinq mois d’absence n’ont pas été ennuyeux, au contraire… Fin d’année au Studium, examens, solitude, célébrations de mariages, de baptêmes, obsèques familiales et paroissiales, kermesse paroissiale, joies et peines, pélé VTT, lancement de l’année paroissiale, du catéchisme, des cours au Studium, célébrations de la Toussaint. Et au milieu de cela, j’ai pu malgré tout prendre un peu de temps pour l’étude : lecture, recherche, rédaction…
Oui, “le Seigneur m’a gardé au départ et au retour”… Me voici sain et sauf dans la Ville sainte.
Jeudi, j’ai célébré deux messes pour les défunts de la paroisse. Après celle de Venasque, je suis allé bénir les tombes au cimetière (les trois autres cimetières du secteur paroissial avaient été bénis la veille), cela m’a permis d’évoquer les chers disparus.
Dans l’après-midi, je suis passé à l’Atrium pour la messe mensuelle qui a permis de prier pour les défunts de la paroisse et ceux de la résidence. J’étais content de voir que plusieurs paroissiens étaient présents.
Le lendemain matin, retour à la gare Saint-Charles et navette jusqu’à l’aéroport. Formalités d’embarquement, sécurité, et l’avion décolle avec un quart d’heure de retard. Dans l’avion je parle avec mes deux voisines, deux vieilles dames qui font un voyage à Dubaï et Abu Dhabi. Elles me parlent aussi de leur vie paroissiale à la Ciotat. Pour le déjeuner, comme nous sommes placés en plein centre de l’avion, nous n’avons le choix qu’entre pasta et pasta… Bon bien alors, pasta… Pas de chicken. Même pour le vin rouge, on ne me demande pas si je veux du vin rouge français ou du turc… Donc du turc.
Nous arrivons à l’heure à Istanbul, débarquement assez rapide et me voilà la recherche de la porte 208. Quelques formalités de sécurité, les agents tiquent sur mon vieux visa d’il y a deux ans. Comme ce sont des turcs, il me faut leur expliquer que je peux rentrer en Israël sans visa préalable et y rester trois mois. Ils s’assurent tout de même de mon billet retour. La porte 208, à cause des exigences de sécurité liés au vol vers Israël, est située dans un coin perdu du terminal aéroportuaire, sans aucune commodité : pas de toilette, pas de distributeur de café, et même pas de WiFi !
Nous embarquons dans un gros Boeing 777 qui se trouve être au quart vide. Je sympathise avec ma voisine, une allemande qui bosse à Ramallah, au bureau de représentation allemand. Puis, je regarde un film, The Circle, sur une jeune femme (l’Hermione de Harry Potter) qui est embauché pour travailler dans une société qui est une sorte de mixe entre Google, Facebook, Amazon… La société est dirigée par Tom Hanks, qui joue au clône de Steve Jobs (jean et tee-shirt, barbe de trois jours grisonnante, mug de café américain pendant qu’il fait son one-man-show devant les employés de The Circle). Malgré la distribution prestigieuse, le film aurait pu être un peu plus nerveux… Enfin, il était assez court pour être vu dans les 105 minutes du trajet.
À l’aéroport, les formalités d’entrée sont relativement rapides, j’attends mon bagage un petit moment (mais c’eût été plus facile de le chercher sur le tapis roulant n° 3 que sur le 4…)
Et me voilà sorti, à retrouver mes deux amies, Michelle et Marie des Neiges qui me font la gentillesse de venir me chercher. Trois quarts d’heure plus tard, nous voici à Jérusalem. Michelle a préparé un bon repas indien, cambodgien et quand même un peu d’ici…
Que c’est bon de retrouver les amis, de discuter, de refaire le monde, de ne pas être toujours d’accord mais de s’écouter… Du coup, je ne suis arrivé chez les Frères que sur le coup d’1h30 du matin. Heureusement, le Fr Daoud avait laissé mon trousseau de clés à la réception de Notre-Dame. Le frère Luis était debout pour saluer deux jeunes colombiens, neveux du frère Miguel (présent à Jérusalem il y a deux ans) qui étaient sur le départ.
Je suis allé ranger mes affaires et me coucher… Réveil à 10 h 30 ! Quelle honte ! Je devais être bien crevé car faire ainsi la grasse matinée ne me ressemble pas.
Du coup, je ne suis pas passé à l’EBAF comme je voulais le faire. À midi, je fais la connaissance du frère Henri, un nazaréen qui a passé de nombreuses années en Turquie. Il est assez malade et âgé. L’après-midi, sieste, promenade (passage par les lieux importants, quelle foule !) et messe.
Je suis allé me coucher bien vite.
Ce matin, lever tôt… Mais ici le soleil se lève et se couche une heure plus tôt qu’en France. Il est 16h52 et le soleil est déjà couché.
Après la prière du matin, nous avions rendez-vous avec les deux frères de la communauté de Jaffa pour nous rendre ensuite à Bethléem. Le dimanche qui suit la Toussaint, les frères des environs se retrouvent à Bethléem où se trouve le caveau communautaire. Près d’une centaine de frères y reposent depuis la fondation du district d’Orient dans les années 1870. Avant la messe dans la chapelle de l’Université, je fais la connaissance du P. Peter deBrul, un jésuite américain enseignant à l’Université et aumônier de la communauté de Bethléem. Il connaît bien l’Apocalypse. Je trouve qu’il ressemble à un prêtre de NDV du diocèse de Nîmes. C’est lui qui doit présider la messe.
Prière pour les défunts en 2015 |
Retour à la chapelle où la messe commence. La messe est un peu polyglotte avec surtout de l’anglais, un peu de français et le Notre Père en arabe. Je proclame l’évangile en anglais. Au moment de la préface, le P. Peter me fait signe de continuer la prière eucharistique. Il a fait un petit malaise (hypoglycémie ? ou autre ?) et j’ai dû continuer la messe…
À la fin, il allait mieux mais était un peu “dévarié”. L’apéritif et le déjeuner ont suivi la messe. Les frères sont touchants de simplicité dans leurs rapports : nous étions presque vingt, représentant sept ou huit nationalités et les contacts sont directs et pleins de charité fraternelle.
Après les fruits, le dessert et le café ont été servis au salon. Le cuisinier avait préparé un gâteau original sur le thème d’Halloween… Puisque la plupart des frères de l’Université sont australiens ou néo-zélandais, cela correspond un peu à leur culture anglo-saxonne.
Puis retour à Jérusalem, passage sans problème du check-point et finalement, je fais une bonne sieste et rédige ce message.
Demain, les choses sérieuses commencent.
À bientôt,
Étienne+
2 commentaires:
AHHHH ! le blog est de retour ! je te souhaite un excellent mois à Jérusalem, studieux et amical ! Je t'embrasse !
Guilhemette
Et moi, je ne découvre que ce soir le Retour-du-Blog !!
Bon séjour, studieux, amical et ... gourmand (il était bon ce gâteau ?)
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