Cher tous,
Hier, samedi, j’ai profité d’une place dans la voiture de Frère Albert pour aller dans la West Bank (non, ce n’est pas la Banque de l’Ouest, non je ne suis pas allé faire un casse : ce n’est pas le genre du Frère Albert), il s’agit de la rive ouest du Jourdain, ce qu’en français on appelle la Cisjordanie. Il m’a laissé à Bet Jala d’où j’ai pris un taxi pour Bethléem. Il m’a laissé devant la Basilique de la Nativité. J’ai pris une bonne heure et demie pour visiter la Basilique, voir l’église Sainte-Catherine qui jouxte la basilique. De là, on accède aux grottes de St-Jérôme, où le docteur de l’Église a traduit la Bible en latin, la fameuse Vulgate (c'est-à-dire écrite en langue vulgaire compréhensible par tous). Il y a plein d’autels dédiés aux saints Innocents, à saint Joseph. Un petit couloir devrait donner accès à la grotte de la Nativité mais la porte est fermée.
Hier, samedi, j’ai profité d’une place dans la voiture de Frère Albert pour aller dans la West Bank (non, ce n’est pas la Banque de l’Ouest, non je ne suis pas allé faire un casse : ce n’est pas le genre du Frère Albert), il s’agit de la rive ouest du Jourdain, ce qu’en français on appelle la Cisjordanie. Il m’a laissé à Bet Jala d’où j’ai pris un taxi pour Bethléem. Il m’a laissé devant la Basilique de la Nativité. J’ai pris une bonne heure et demie pour visiter la Basilique, voir l’église Sainte-Catherine qui jouxte la basilique. De là, on accède aux grottes de St-Jérôme, où le docteur de l’Église a traduit la Bible en latin, la fameuse Vulgate (c'est-à-dire écrite en langue vulgaire compréhensible par tous). Il y a plein d’autels dédiés aux saints Innocents, à saint Joseph. Un petit couloir devrait donner accès à la grotte de la Nativité mais la porte est fermée.
Pour accéder à la grotte, il fallut attendre que l’office orthodoxe fût achevé. Ensuite, j’ai passé un bon moment à prier dans la grotte devant l'étoile, malgré le bruit et le peu de recueillement des quelques groupes : énormes Américaines en salopette bariolée ; Philippins se faisant prendre en photo, entassés devant l’étoile tout en essayant de la laisser visible ; famille espagnole obèse…
Puis, je suis sorti et au feeling, je suis allé au Carmel, fondé par la Bienheureuse Marie de Jésus-Crucifié, une carmélite arabe. J’y étais passé en 1995 avec un petit groupe de NDV. Là, j’ai eu l’office du milieu du jour avec les sœurs carmélites. Ensuite, eh bien, il commençait à “faire faim”. J’ai traversé le marché. L’ambiance est complètement différente du souk de Jérusalem. Pas (ou presque) de touristes dans les rues, puisqu’on est hors des sentiers battus ; foule bariolée ; ambiance beaucoup plus colorée qu’à Jérusalem. La place du marché vaut le détour : odeurs, couleurs, bruits, chaleur… À Jérusalem, les rues ou les zones sont assez bien délimitées ; à Bethléem, la viande côtoie les fruits et légumes proche du bazar.
Je me suis donc acheté de quoi manger au beau milieu de cette ambiance orientale si différente de la nôtre. J’ai mangé sur la place de la Mangeoire… Désolé, le jeu de mot n'était pas prémédité. Après le repas, j’ai eu mon quart d’heure “Dogora” : prendre en photo des gens qui passent : femmes voilées, père et fils, vieux bédouin… J’ai vu l’arbre de la paix, un olivier en pot bien mal en point.
Puis je suis allé voir la grotte du Lait ; c’est une petite église franciscaine bâtie sur le lieu où, selon une antique tradition, la Sainte-Famille s’est cachée lors du massacre des Saints-Innocents. Le lieu est assez sympa.
Puis, retour à la Basilique, petite prière. Les Arméniens chantaient. Je suis alors rentré à Jérusalem. Taxi jusqu’à la “clôture de sécurité”… Traverser la “clôture ”… Prendre le Sherout jusqu’à Jérusalem. Le check-point de la clôture est impressionnant, contrôle du genre aéroport américain au lendemain du 11 septembre (pour passer le portail de sécurité, j’ai même dû enlever les sandales dont les boucles faisaient sonner…), contrôle des passeports (pour moi, ça a été rapide mais le gars devant moi a été cuisiné un petit moment : empreintes digitales, vérification de la photo).
À bientôt,
Étienne+
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