mercredi 13 novembre 2019

Le peuple étant dans l’attente (Lc 3,15)

προσδοκῶντος δὲ τοῦ λαοῦ
prosdokôntos de tou laou

Chers amis,
Dieu, quel week end ! J’ai passé le samedi matin à la bibliothèque. Dans l’après-midi, je suis allé à Saint-Pierre-en-Gallicante pour y rejoindre un groupe de pèlerins du diocèse d’Amiens. Certains étaient déjà passés au Collège la veille au soir pour admirer le panorama. J’ai attendu un peu : ils avaient passé la matinée à Bethléem et voulaient voir le Cénacle et la Dormition avant Saint-Pierre. Je les ai rejoints pour la célébration pénitentielle, pour laquelle j’avais proposé mes services à Yves, le prêtre qui accompagnait le groupe. Yves est un frère en Notre-Dame de Vie, et pour couronner le tout, nous avons fait les deux années de formation ensemble : vendanges, pélés, fous rires…
Ils étaient une trentaine et, à trois, nous avons pris une heure pour la confession. Puis je les ai accompagnés au Mur occidental où c’était la fin du shabbat. Nous avons franchi le portail de sécurité en mode “shabbat”, c’est-à-dire que la fouille est manuelle, on ouvre les sacs et les vigiles regardent dedans. Quand on est sortis, la sécurité avait repris le mode “normal” avec le scanner à tapis roulant… Nous sommes allés prier face au Mur et j’ai pris un peu de temps pour expliquer le Temple à l’époque de Jésus. Puis nous avons continué vers leur hôtel à l’ouest : rue de la chaîne, tétrapyle, toit, rue David…
Dimanche matin, j’ai dérogé à mes habitudes en lisant un peu de bibliographie. J’ai rejoint l’ÉBAF pour la messe de 11 h 30 : non, je n’ai pas changé “de paroisse” mais j’ai retrouvé les Amiénois. J’ai déjeuné avec eux à la Casa Nova : on voit qu’on est dans une maison italienne, les pâtes sont à tomber par terre et le parmesan est bien du parmesan !
L’après-midi, nous sommes allés au Saint-Sépulcre. Nous nous sommes mis dans la queue pour entrer dans la tombe et il nous a fallu… tenez-vous bien… 2 h 30 pour que tout le groupe puisse passer. C’était de la folie pure ! Les gens poussaient (ah, ces Russes, quels malappris !). Dans la queue, j’ai fait l’explication du site : histoire, structure du bâtiment… Normalement, ça fait patienter, mais là, au bout d’une heure, j’avais épuisé mon stock d’histoires… À la fin, en plus, ils ne faisaient plus entrer qu’au compte-gouttes à cause de l’arrivée imminente (mais pas tant que ça) de la procession des franciscains.
Après cette épreuve (je crois que c’est le mot), nous sommes rentrés à leur hôtel. Moi, je suis allé me coucher un moment avant les Vêpres et le repas.
Lundi, mardi et mercredi : bibliothèque. Lundi, le Frère Albert est arrivé d’Amman pour quelques jours. Il va bien.
Lundi soir, nous étions nombreux à la messe. Rémi avait amené sa sœur accompagnée d’une amie : elles ont été volontaires à Jérusalem il y a deux ans et sont revenues passer deux semaines. Finalement elles sont restées dîner ! En plus, les Frères avaient invité M. Saliba, le directeur du secondaire du Collège, dont c’était l’anniversaire le lendemain. Ce fut donc un repas très sympa. Au dessert, il y avait un énorme forêt-noire (qui 48 heures plus tard, n’est toujours pas fini !) et du “champagne catalan” (sic). Pour une fois, Baptiste a pris un fond de champagne et j’ai compris pourquoi, il ne prend pas d’alcool habituellement. Il était tout joyeux (rassurez-vous, pas ivre ! mais il avait le rire facile).
Mardi, normal.
Mercredi matin, j’ai vu Anthony à propos de mon chapitre 2. C’est à la fois encourageant et décourageant. Encourageant, parce que le travail que j’ai fait tient la route, est bon… mais décourageant parce que je vois qu’il y a encore beaucoup de travail…
Courage, ô mon âme !
Sinon, voici l’invitation pour la fête du Christ Roi à l’Ecce Homo. Les deux communautés de la maison m’ont demandé de présider la célébration eucharistique… Et il y aura monsieur le Consul général ! (même si son nom est écrit plus petit que le mien sur l'affiche) Va falloir soigner l’homélie…
À bientôt,
Étienne+

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