dimanche 5 mai 2019

Suivant l’habitude de Paul… (Ac 17,12)

κατὰ δὲ τὸ εἰωθὸς τῷ Παύλῳ
kata de to eiôthos tôi Paulôi

Chers amis,
Que dire ? Ma semaine a été calme, même si j’ai fait quelques rencontres.
Lundi, messe matinale à l’Ecce Homo, depuis le lundi saint, nous avons repris les célébrations dans la Basilique et non plus dans la petite chapelle de l’étage.
Mardi matin, j’ai célébré la messe à l’autel du Calvaire. C’était une demande de Christophe, que j’ai connu il y a trois ans ici à Jérusalem. Il a perdu son père il y a quelques mois et à l’occasion de ce qui aurait été son anniversaire, il désirait qu’une messe fût célébrée à l’autel du Calvaire à son intention. Je lui ai proposé de me charger de cette mission. J’avais fait signe à quelques amis, dont ceux de l’Ecce Homo ou la famille de Laurent-Pierre.
Mercredi, journée calme. J’ai eu un courriel d’Anthony, mon directeur. Il m’a adressé ses félicitations pour le chapitre que je lui avais adressé à la fin de mars… Je suis content car c’est un chapitre important de mon travail et si l’étude de ce verset est bonne, cela oriente le reste de mon projet.
Jeudi, messe à midi à l’EBAF car le soir, j’avais rendez-vous avec Loïc et Sophie, le jeune couple chez qui je suis allé dîner la semaine dernière. J’ai fait leur rencontre en janvier dernier lors de mon premier passage à Abu Gosh, et nous avions parlé de mon travail sur l’Apocalypse. Avec quelques amis, volontaires eux aussi dans le pays, ils ont organisé un petit groupe de réflexion et de formation, autour de la Bible. Ils demandent à divers intervenants de venir leur parler de leur spécialité. Nous nous sommes retrouvés à Abu Dis, au home Notre-Dame des Douleurs, une sorte d’EHPAD tenu par les sœurs du même nom, fondées par Marie Saint-Frai. Deux jeunes foyers, deux volontaires et un stagiaire du consulat général. Avant toute chose, un petit apéro (à la Taybeh !) puis j’ai fait mon topo qui, je l’espère, a permis de déminer l’Apocalypse. Puis partage d’un repas léger (une super tarte à la tomate !).
Finalement, je suis rentré à la maison assez tard, mais la rencontre avait été super sympa.
Vendredi, calme, et le soir après la messe, je suis allé chez Agnès et Jean, un couple de l’Emmanuel pour l’adoration. Dans leur petite maison, la citerne au sous-sol est aménagée en oratoire avec la présence réelle. Nous étions une dizaine.
Une jolie porte dans la Vieille Ville
Samedi, matinée à l’École. L’après-midi après une bonne sieste, je suis allé me balader. Il faisait très beau mais le vent soufflait et donnait une relative fraîcheur : Musée d’Israël, rue heHaluts, Beth haKerem, vallée des Gazelles, Giv’at Oranim, German Colony et retour : 13 km en 2 h 10, bonne moyenne.
Le soir, je me suis couché bien tôt, car le soleil de l’après-midi était aussi chargé de khamsin, et j’avais un mal de crâne…
Le matin, c’est l’hymne palestinien chanté par les enfants de l’école musulmane sous mes fenêtres qui m’a réveillé : Biladi, biladi ! (ma patrie ! ma patrie !). Là, je me suis dit qu’il n’était pas très tôt…
Petit déjeuner avec les Frères, à l’issue duquel j’ai salué Frère José, qui repartait l’après-midi pour l’Espagne. Il tient le bon bout pour sa thèse sur les textes prophétiques de Mari (Mari, un site archéologique sur l’Euphrate à la frontière de la Syrie et de l’Irak).
J’ai pris le bus pour aller à la messe à Abu Gosh. Belle messe en petit comité : à part les 15 sœurs et les sept frères, il n’y avait que sept participants “extérieurs”. Le P. Abbé est rentré en soins palliatifs depuis une dizaine de jours, son état est un peu irrégulier. Je tâcherai d’aller le visiter, je n’ai qu’à traverser la rue.
Après la messe et l’apéro, j’ai déjeuné avec les frères : saucisson, poulet-frites et clafoutis aux cerises.
Pour rentrer, j’ai bénéficié de la voiture de Dorothée qui avait déjeuné chez les sœurs. Avant de partir, nous avons bien ri. Un mariage devait avoir lieu dans l’église en fin d’après-midi et la déco était en cours d’installation : je pense que Louis XIV a dû être jaloux: au temps de sa splendeur, Versailles devait ressembler à un jardin du curé à côté de l’opulence déployée aujourd'hui dans l’allée. Allée qui n’en avait pas besoin, les fleurs du jardin, dont les sœurs prennent grand soin, étant un délice pour les yeux.
Une bonne sieste, un petit tour en ville (que de monde !) oraison à Saint-Jacques et retour.
À bientôt,
Étienne+

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