אֱהִי דְבָרֶיךָ מָוֶת
ˀĕhî ḏǝḇāreyḵa māweṯ
Avec le P. Firas à l'Ascension 2016 |
Aujourd’hui, en passant à la bibliothèque du Studium de
Notre-Dame de Vie, je trouve le dernier numéro de Terre Sainte Magazine.
J’ai l’œil d’abord attiré par la couverture avec le beau tableau de saint
Jérôme, dont c’était la fête hier. Au verso du numéro, je trouve le billet d’humeur
de la rédac’chef française qui accompagne une photo sur laquelle je reconnais
le Père Firas qui était curé de la paroisse latine de Jérusalem lors de ma
première année (2015-2016). Je concélébrais assez souvent avec lui et je me suis
souvenu que je comprenais un peu de ses homélies. En fait, le petit billet
annonçait sa mort, ainsi que celle de son confrère franciscain au couvent d’Alep
où il était depuis son départ de Jérusalem. Ils sont tous les deux morts du
fichu virus qui nous mène la vie dure depuis le début de l’année.
Quelle tristesse ! Je n’arrivais pas à y croire !
Je garde de lui l’image d’un doux colosse, qui parlait avec calme et conviction
pendant les homélies et qui accueillait toujours avec le sourire quand je me pointais dans la sacristie de Saint-Sauveur. J’ai beau me dire qu’il continue
sa mission auprès du Christ, ça me touche.