Chers
amis,
Ce jeudi, ce fut aussi la première pluie de l’année. J’étais allé à la bibliothèque dans l’après-midi en chemisette. Et à 17h30, il pleuvait… Depuis quelques jours les températures avaient baissé et la pluie était annoncée. C’est normal, les fêtes de Soukkot s’achèvent par Yôm hašemînî ‘açeret qui marque traditionnellement le début de la saison des pluies. Il fallait donc que la pluie tombe rapidement.
Vendredi matin, après le petit déjeuner, je suis monté sur le toit du Collège avec fr Luis. L’année dernière, il était au Liban. Il se passionne pour les données météo et a installé un pluviomètre sur le toit. Chaque matin, à 8 heures, il relève la température et les précipitations. Comme il va être absent pendant une dizaine de jours (il se rend au Collège de Jaffa), il m’a confié le précieux relevé. Ce matin, nous avons donc inscrit “1 mm” sur le tableau destiné à rassembler les données.
Cette première pluie est celle qui lave les rues et les citernes… Habituellement, après celle-ci, on se dépêche de nettoyer les citernes qui ensuite se rempliront de belle eau pure.
Le matin, j’ai terminé un gros travail (le supplice du dernier post). Messe à l’Ecce Homo où j’ai retrouvé la fine équipe de l’année dernière. Retrouvailles joyeuses et fraternelles. Je rempile vendredi prochain.
L’après-midi, j’ai fait une sieste carabinée et, du coup, pas grand chose. Ce matin, retour à la bibliothèque… À midi, repas à l’école hôtelière du Collège. Pour la troisième année, le Collège forme un groupe de lycéens en vue d’un bac pro (enfin, l’équivalent palestinien) en cuisine et hôtellerie. Cette semaine, une petite délégation du collège La Rochefoucauld de Paris, établissement sous tutelle lassallienne, est venue à Jérusalem. Le repas de ce midi était destiné à montrer les réalisations des élèves. Promesse tenue.
Dans l’après-midi, je suis allé à Gethsémani pour aider à la cueillette des olives dans les ermitages. Auprès de la basilique, il y a les huit oliviers séculaires qui rappellent le jardin où Jésus a prié et a été arrêté. Leurs olives sont récoltées et l’huile produite est offerte au Pape. Ce ne sont pas ces oliviers que j’ai dépouillé de leurs fruits, mais ceux qui se trouvent au sud de la basilique. Il y avait Marie des Neiges et une religieuse assomptionniste de Saint-Pierre en Gallicante.
Ce jeudi, ce fut aussi la première pluie de l’année. J’étais allé à la bibliothèque dans l’après-midi en chemisette. Et à 17h30, il pleuvait… Depuis quelques jours les températures avaient baissé et la pluie était annoncée. C’est normal, les fêtes de Soukkot s’achèvent par Yôm hašemînî ‘açeret qui marque traditionnellement le début de la saison des pluies. Il fallait donc que la pluie tombe rapidement.
Vendredi matin, après le petit déjeuner, je suis monté sur le toit du Collège avec fr Luis. L’année dernière, il était au Liban. Il se passionne pour les données météo et a installé un pluviomètre sur le toit. Chaque matin, à 8 heures, il relève la température et les précipitations. Comme il va être absent pendant une dizaine de jours (il se rend au Collège de Jaffa), il m’a confié le précieux relevé. Ce matin, nous avons donc inscrit “1 mm” sur le tableau destiné à rassembler les données.
Cette première pluie est celle qui lave les rues et les citernes… Habituellement, après celle-ci, on se dépêche de nettoyer les citernes qui ensuite se rempliront de belle eau pure.
Le matin, j’ai terminé un gros travail (le supplice du dernier post). Messe à l’Ecce Homo où j’ai retrouvé la fine équipe de l’année dernière. Retrouvailles joyeuses et fraternelles. Je rempile vendredi prochain.
L’après-midi, j’ai fait une sieste carabinée et, du coup, pas grand chose. Ce matin, retour à la bibliothèque… À midi, repas à l’école hôtelière du Collège. Pour la troisième année, le Collège forme un groupe de lycéens en vue d’un bac pro (enfin, l’équivalent palestinien) en cuisine et hôtellerie. Cette semaine, une petite délégation du collège La Rochefoucauld de Paris, établissement sous tutelle lassallienne, est venue à Jérusalem. Le repas de ce midi était destiné à montrer les réalisations des élèves. Promesse tenue.
Dans l’après-midi, je suis allé à Gethsémani pour aider à la cueillette des olives dans les ermitages. Auprès de la basilique, il y a les huit oliviers séculaires qui rappellent le jardin où Jésus a prié et a été arrêté. Leurs olives sont récoltées et l’huile produite est offerte au Pape. Ce ne sont pas ces oliviers que j’ai dépouillé de leurs fruits, mais ceux qui se trouvent au sud de la basilique. Il y avait Marie des Neiges et une religieuse assomptionniste de Saint-Pierre en Gallicante.
Sur la photo, on voit la basilique de l'Agonie (dite église des Nations). A gauche les oliviers séculaires que l'on dit être ceux (ou au moins leurs rejetons) de l'époque du Christ. A droite, les oliviers des ermitages (là où j'ai cueilli).Devant, les oliviers de la vallée du Cédron
Cette semaine aussi, un événement exceptionnel a eu lieu… Depuis mai dernier, des travaux sont menés à l’édicule du Saint-Sépulcre, la tombe de Jésus. L’édicule actuel date de 1810 et n’a jamais été restauré. Or, il n’est pas bien conçu (un peu trop lourd pour supporter son propre poids) et a été fragilisé par le tremblement de terre de 1927. Jusqu’à présent, des poutres métalliques maintiennent la cohésion du bâtiment. L’autre jour, quand je suis passé, j’ai pu constater que l’édicule autrefois couvert de suie avait retrouvé des couleurs variées et claires. Mercredi, les restaurateurs et les archéologues ont ôté la dalle de marbre qui recouvre ce qui reste de la Tombe de Jésus.
Photos et vidéos sur le site de la Custodie : rien qu’à la lecture de l’article, j’avais les larmes aux yeux et la chair de poule !
Ce dimanche matin, départ à 9h15 avec les Frères et Marie des Neiges pour le pèlerinage à Notre-Dame de Palestine. J’étais allé là-bas l’année dernière et me trouvais heureux d’y retourner cette année. Le sanctuaire est sur une colline près de Beth Shemesh. Le nom de Palestine n’a pas de sens politique à cette endroit… le sanctuaire date des années 1920 à une époque où toute cette région s’appelait Palestine. Du coup, on dit souvent « Notre-Dame de Palestine, reine de Terre Sainte ». En tout cas, il s’agit bien d’honorer la Vierge Marie sur cette terre dont elle est la fille.
Un grand concours de peuple se retrouve là : paroisses diverses, communautés religieuses, etc. Et c’est vraiment les gens d’ici. La messe est dite en arabe et présidée par le patriarche (enfin, désormais l’administrateur apostolique). Il ne connaît pas encore bien l’arabe mais il a fait quelques efforts. Cela permettait enfin de prendre le temps de célébrer avec lui : quand il est en italien ou en latin, l’évêque (l’ancien Custode) ne célèbre pas, il galope.
Cette semaine aussi, un événement exceptionnel a eu lieu… Depuis mai dernier, des travaux sont menés à l’édicule du Saint-Sépulcre, la tombe de Jésus. L’édicule actuel date de 1810 et n’a jamais été restauré. Or, il n’est pas bien conçu (un peu trop lourd pour supporter son propre poids) et a été fragilisé par le tremblement de terre de 1927. Jusqu’à présent, des poutres métalliques maintiennent la cohésion du bâtiment. L’autre jour, quand je suis passé, j’ai pu constater que l’édicule autrefois couvert de suie avait retrouvé des couleurs variées et claires. Mercredi, les restaurateurs et les archéologues ont ôté la dalle de marbre qui recouvre ce qui reste de la Tombe de Jésus.
Photos et vidéos sur le site de la Custodie : rien qu’à la lecture de l’article, j’avais les larmes aux yeux et la chair de poule !
Ce dimanche matin, départ à 9h15 avec les Frères et Marie des Neiges pour le pèlerinage à Notre-Dame de Palestine. J’étais allé là-bas l’année dernière et me trouvais heureux d’y retourner cette année. Le sanctuaire est sur une colline près de Beth Shemesh. Le nom de Palestine n’a pas de sens politique à cette endroit… le sanctuaire date des années 1920 à une époque où toute cette région s’appelait Palestine. Du coup, on dit souvent « Notre-Dame de Palestine, reine de Terre Sainte ». En tout cas, il s’agit bien d’honorer la Vierge Marie sur cette terre dont elle est la fille.
Un grand concours de peuple se retrouve là : paroisses diverses, communautés religieuses, etc. Et c’est vraiment les gens d’ici. La messe est dite en arabe et présidée par le patriarche (enfin, désormais l’administrateur apostolique). Il ne connaît pas encore bien l’arabe mais il a fait quelques efforts. Cela permettait enfin de prendre le temps de célébrer avec lui : quand il est en italien ou en latin, l’évêque (l’ancien Custode) ne célèbre pas, il galope.
Voici l’oraison de la messe : Seigneur,
tu règles toutes choses selon ta divine Providence ; nous te prions pour
cette Terre de Palestine, où ton Fils a voulu dans son amour infini, accomplir
le mystère de la Rédemption. Garde-la à travers toutes les difficultés et fais
qu’on puisse t’y servir loyalement et y rendre un témoignage de sainteté. Par
Jésus le Christ…
Belle messe suivie de la procession au cours de laquelle l’évêque porte l’icône de la Vierge Marie. Après la messe, nous reprenons la voiture pour descendre encore plus loin à deux pas d’Emmaüs-Nicopolis, au Canada Park. C’est un bois aménagé pour le pique-nique. Un dimanche à midi, il n’y avait évidemment presque personne et nous y avons partagé un bon déjeuner. Retour à Jérusalem un peu avant 15 heures.
À bientôt,
Je prie pour vous.
Étienne+
Photo parue dans le magazine Famille Chrétienne 2028 du 26/11/2016. Trouvez Charlie ! |
Belle messe suivie de la procession au cours de laquelle l’évêque porte l’icône de la Vierge Marie. Après la messe, nous reprenons la voiture pour descendre encore plus loin à deux pas d’Emmaüs-Nicopolis, au Canada Park. C’est un bois aménagé pour le pique-nique. Un dimanche à midi, il n’y avait évidemment presque personne et nous y avons partagé un bon déjeuner. Retour à Jérusalem un peu avant 15 heures.
À bientôt,
Je prie pour vous.
Étienne+